Participation au stage de théâtre d'ombres proposé par Jean Pierre Lescot qui a eu lieu les 9, 10 et 11 octobre 2015 au théâtre Roublot.
Le stage donne un aperçu général sur le théâtre d’ombres, historique, esthétique et technique :
- Etude de l’Ombre : fascination et interprétation
- Le théâtre d’ombres : des esthétiques et des techniques différentes.
- La source lumineuse : ses effets sur l’image.
- Etude de la silhouette et de la Marionnette
- Mise en évidence des points essentiels concernant la fabrication et la manipulation d’une silhouette en théâtre d’ombres.
- Fabrication à partir de matériaux simples d’une silhouette et d’une marionnette en volume
- Manipulation technique, manipulation en jeu dans l’espace.
Conçus comme des moments de sensibilisation au Théâtre
d’Ombres, les stages que propose Jean-Pierre Lescot ne sont pas à
proprement parler, le lieu d’un apprentissage d’une technique, mais
plutôt l’occasion d’une approche de l’ombre en tant que mode
expressif.
- L’Ombre est ainsi abordée d’un point de vue sensible : elle est capable de révéler des « émotions » : elle est capable de les renouveler et de les transformer.
- Les participants se trouvent alors placés dans une situation de découvreurs.
"En me proposant d’animer un stage sur le Théâtre d’Ombres dont
la tradition remonte quasiment aux origines de l’humanité mon
intention n’est nullement de transmettre les différentes techniques de
manipulation qui se sont élaborées au fil des siècles, au gré des
traditions religieuses, des coutumes et des pratiques des peuples qui
l’ont utilisé et qui l’utilisent encore que ce soit pour attirer la
bienveillante attention des dieux, pour fustiger les abus du pouvoir,
pour rire des travers de l’humanité ou pour pleurer sur son tragique
sort.
Mon but est essentiellement, en m’appuyant sur les pratiques
traditionnelles de l’ombre, de les répertorier et de les analyser pour
en comprendre et appréhender les intentions émotionnelles qui régissent
un type d’esthétique bien particulier.
Mon souci premier est d’amener le stagiaire, futur producteur
d’ombres, à ce que le signe esthétique qu’il produise soit en parfaite
cohérence avec l’intention émotionnelle qu’il cherche à traduire."